CAMEROUN FOOTBALL
Jean Landry BASSILEKIN
L'histoire renaît de son passé!
Le Cameroun réclame les grands sportifs, et certains se demandent ce que les auteurs de rêves sont devenus.

Il y a des athlètes, mais il y a
Bassilekin.
Un nom qui a fait parler plusieurs amoureux du foot et écrire certains
acteurs de la presse camerounaise et internationale. Ah oui! Les bonnes
heures de gloire de Foudre d'Akonolinga et de Renaissance de Ngoumou.
Meilleur jouer et meilleur buteur en son temps en division 2 et 1 à son
passage éclair dans les annales du sport roi au Cameroun, Bassilekin,
encore appelé "la flèche" ou "Le buteur devant l'Eternel" reste une
référence pour les jeunes footballeurs rêveurs de son pays. Parti du
Cameroun en 2012 pour Nancy en France, l’icône camerounaise originaire
de Ndikiniméki a laissé peu de nouvelles de lui, d'où l'interrogation
des camerounais à son sujet. Qu'est-il devenu? A-t-il disparu de la
scène du football?
17 buts marqués en 21 matchs
En effet, peu de jeunes camerounais se souviennent aujourd'hui de "La flèche".
Celui qu'on a souvent comparé à
Emmanuel Adebayor
a Pourtant, il y a environ six ans, impressionné les amoureux de
football au Cameroun
et ailleurs par sa taille, sa vitesse et son tempérament difficile à
fixer (calme mais trop rapide), mais également par la fréquence et la
qualité de ses buts. On se souvient que des milliers d'individus de
toutes les tranches d'âges, de tous les sexes et de tous les secteurs
d'activité se mobilisaient à la découverte du visage et de la personne
dont le
nom faisait vibrer d'écho en écho les hauts parleurs des récepteurs
radio et des téléviseurs. Jean Landry Bassilekin, un nom qui sonne fort
et qui impressionne tant, mais qui se colle paradoxalement à un être
d'une apparente nonchalance est un lion, affirment certains. On se
souvient de ses 17 buts en 21
matchs en division I (Renaissance de Ngoumou) où il laissera ses marques
de buteur infatiguable.


Si
Bassilekin a tant fait pour promouvoir son talent ainsi que le football
africain, il reconnaît tout au moins qu'en France, les entrainements
étaient « plus intenses et
éprouvants physiquement au début », Jean Landry BASSILEKIN s’intègre
facilement à son nouvel environnement. Mais en décembre 2012, une «
grosse entorse à la cheville me fait manquer trois mois , rappelle
l’international footballeur. Forcément, cela ralentit toujours la
progression, mais, après, j’ai eu le temps de revenir car il me restait
deux ans de contrat. » Aux côtés de
Benjamin Moukanjo son compatriote, il n'aura
pas trop d'occasions pour se faire remarquer à cause de blessures et
autres accidents assez récurrents.
Ayant pris ses leçons à AS Nancy-Lorraine comme il sait bien
le dire, Jean Landry BASSILEKIN a su reculer pour mieux sauter en
acceptant de jouer pour l'
Union sportive Raonaise toujours en France
entre 2015 et 2017.
Celui que les camerounais ont perdu de vue est bel et bien en pleine vie.
Arnaud BAKELAK
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