LA SÉDUCTION DANS LE ROMAN DU XXIème SIÈCLE

Littérature comparée


  Le Roman et la Séduction.

      Si pour certains auteurs "écrire c'est dévoiler le monde et l'homme aux autres hommes", il n'en demeure pas moins vrai pour d'autres que l'activité littéraire, surtout en ce qui est du roman, est assez liée aux sens, aux sensations et à la sensibilité du lecteur. 

         Les écrits de bon nombre d'écrivains le démontrent à suffisance: le charme ou plutôt le goût de la séduction ambitionne autant les vieux auteurs que les novices. Au 19ème siècle, on note l'abondance remarquable d'une thématique ayant trait aux sensations, à l'obsession sentimentale et à l'ivresse amoureuse. Nous évoquerons à juste titre quelques titres de romans ayant plus ou moins bouleversé aussi bien l'environnement social des lecteurs, que leur perception du monde.


Victor HUGO
                 Né le 26 Février 1802 à Besançon en France. Poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo est sans conteste l'un des géants de la littérature française. Les romans les plus connus de Victor Hugo sont "Notre-Dame de Paris" (1831) et"Les Misérables" (1862).

            Notre-Dame de Paris. 1482) est un roman historique de l'écrivain français Victor Hugo, publié en 1831. Le titre fait référence à la cathédrale de Paris, Notre-Dame, qui est un des lieux principaux de l'intrigue du roman.



                Gringoire est l'auteur d'un mystère qui doit être représenté le 6 janvier 1482 au Palais de justice en l'honneur d'une ambassade flamande. Malheureusement, l'attention de la foule est vite distraite, d'abord par le mendiant Clopin Trouillefou, puis par les ambassadeurs eux-mêmes, et enfin par l'organisation improvisée d'une élection du Pape des fous à l'occasion de la Fête des Fous qui a lieu ce jour-là. Le sonneur de cloches de Notre-Dame, Quasimodo, est élu Pape des Fous en raison de sa laideur. Le mystère finit par s'arrêter, faute de public. Gringoire, à cette occasion, entend parler d’Esméralda, une danseuse bohémienne qui passe pour égyptienne. L'ayant aperçue, il la suit dans les rues de Paris à la tombée de la nuit. Esméralda manque d'être enlevée par Quasimodo accompagné d'un mystérieux homme vêtu de noir (qui se révèlera être l'archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo), mais elle est sauvée par l'intervention d'un capitaine de la garde, Phœbus de Châteaupers. Gringoire qui a été renversé lors de l'intervention reprend ses esprits un peu plus tard et erre dans les rues, il se retrouve sans le vouloir au cœur de la Cour des miracles, le quartier hanté par les pires truands de la capitale. Il manque d'y être pendu, et doit la vie à l'intervention d’Esméralda qui le prend pour mari, mais seulement pour le sauver.


Henri BEYLE
                    plus connu sous le pseudonyme de Stendhal (prononcé [stɑ̃.dal]), né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort d'apoplexie le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.

La Chartreuse de Parme est un roman publié par Stendhal. Cette œuvre majeure, qui lui valut la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, à la suite d'un article fameux de Balzac1 et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourd’hui, c’est le texte stendhalien d’origine que l’on lit encore.

Fabrice Del Dongo, jeune noble italien, est un ardent partisan de Napoléon. En dépit de tout, il parvient à rejoindre Waterloo, bataille à laquelle il assiste en pur spectateur. Rejeté par son père, partisan de la monarchie, Fabrice troque sa carrière militaire contre la voix ecclésiastique et devient le coadjuteur de l’archevêque de Parme où sa tante l’a accueilli. Ses vœux ne l’empêche d’avoir un certain nombre d’aventures, dont une se solde par l’assassinat de l’acteur Giletti, qui contraient Fabrice de prendre la fuite. Convaincu par de fausses promesses de pardon, il se fait emprisonné au sommet de la tour de Farnèse. Là, il mettra à profit l’amour que lui porte la fille de son geôlier, Clélia, pour s’échapper. Le gouverneur de la prison manque cependant de succomber au puissant somnifère qui lui a été administré pour permettre la fuite de Fabrice, et Clélia jure d’obéir à toutes les volontés de son père si celui-ci survit. C’est le cas, et elle épouse le marquis de Crescenzi. Au terme d’une succession de rebondissements et de nouvelles aventures, Fabrice devient un fameux prédicateur, et renoue avec Clélia malgré ses fonctions, et le statut de femme mariée de la jeune femme. Leur enfant ne vivra pas longtemps, et sa mère le suivra dans la tombe. Fou de chagrin, Fabrice se retirera dans une chartreuse où il ne tardera pas à pousser son dernier soupir.






Søren Aabye Kierkegaard 

                 De nationalité danoise, théologien protestant et philosophe, il est né à Copenhague le 05 mai 1813. Il était le benjamin d'une famille de sept enfants; leur père avait amassé une immense fortune mais, craignant Dieu, qu'il avait jadis maudit, il éleva ses enfants dans la terreur religieuse.
                Cependant, Kierkegaard mena d'abord une vie dissolue, avant de rencontrer, en 1837, Regina Olsen, qui fut sa fiancée jusqu'en 1841. La même année, il sera reçu docteur en philosophie et, dès lors, vivant des rentes paternelles, il livrera un combat sans merci à l'Église officielle.
                Il renonce à une carrière de pasteur et s’engage dans une intense production philosophique, dont les résultats les plus remarquables, tous signés d’un pseudonyme différent, sont Le concept d’angoisse (1844), Stades sur le chemin de la vie (1845) et Post-scriptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques (1846).
                Le 20 octobre 1855, il s'effondra dans la rue. Transporté à l'hôpital, il mourut le 11 novembre, ayant totalement rompu avec la religion établie. Il était âgé de quarante-deux ans.

                  Le Journal du séducteur (Forförerens Dagbog) est un roman  de l’écrivain danois Søren Kierkegaard, publié en 1843. Il s'agit en réalité d'une partie de l'ouvrage Ou bien... ou bien. L'histoire en est empruntée à celle de l'auteur, la Cordélia du roman pouvant représenter la jeune fille que Kierkegaard aimait avant leur rupture mystérieuse, Régina Olsen, tandis que le héros pourrait très bien n'être que Kierkegaard lui-même, auquel cas l'œuvre, en plus d'être un roman existentialiste, pourrait être perçue comme une apologie par la diabolisation et le dénigrement de l'auteur par lui-même.


Gustave Flaubert 
                            Né à Rouen en décembre 1821. Il est le fils du chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Rouen. Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877).En mai 1880, Flaubert meurt d'une hémorragie cérébrale, laissant inachevé son roman Bouvard et Pécuchet.

Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui, malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie monotone.Emma a accumulé une dette envers M. Lheureux, qui exige d'être remboursé. Les amants d'Emma ont refusé de lui prêter de l'argent. Emma se suicide par désespoir. Charles meurt de chagrin. À la mort de ses parents, Berthe est confiée à une tante, pauvre, et qui l'envoie travailler dans une filature de coton pour subsister financièrement.  M. Homais vient de recevoir la croix d'honneur.

                                Sélection par Arnaud  BAKELAK

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