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AFRIQUE: CHEMINS DE FERS / CHEMINS D'ENFER?


          LE MONDE BOUGE, L'AFRIQUE BOUDE...

         On le dit souvent, "les cinq doigts de la mains n'ont pas la même taille", c'est sans doute pour signifier l'écart entre les âges des uns et des autres ou plutôt la différence entre les chances de ceux-ci et de ceux-là. En effet, l'Afrique que l'on présente toujours au reste du monde comme un "tout", comme une globalité essentielle, n'a jamais décollé de tous ses membres au même moment et de la même façon. Pendant que certains comptent le cinquième de leurs chefs D’État, d'autres ont a peine connu leur deuxième président de la république. C'est ainsi que se fait le développement, au rythme des mentalités et des politiques qui pour la plupart sont presque stériles. 

Les transports par voie ferroviaire

        Dans le domaine des infrastructures de transport, l'on a assisté il y a quelques années à une révolution dans certains pays de l'Afrique noire, qui ont pu se doter de trains de nouvelle génération, améliorant par le fait même les conditions locales de travail et boostant d'une manière remarquable l'économie nationale. L'on n'arrive pourtant pas à établir un lien réel entre l'ancienneté dans l'indépendance des États et leur niveau de développement dans les infrastructures de transport. Voici un essai de comparaison des niveaux d'évolution dans les transports ferroviaires en Afrique.

 Cameroun: 
Date d'indépendance: 1er janvier 1960
Exploitant: CAMRAIL
Management: Bolloré Africa Logistics
type trains:  locomotives  de type CC 3300 (68 Km/h)
Premier chef d’État: Ahmadou Ahidjo
Puissance coloniale: France / Royaume Uni

 Côte d'Ivoire:
Date d'indépendance: 07 août 1960
Exploitant: SITARAIL
Management: Bolloré Africa Logistics
type trains: METRO / TNG (80 - 100 km/h)
Premier chef d’État: Félix Houphouët-Boigny
Puissance coloniale: France






 Nigeria:
Date d'indépendance: 1er Octobre 1960
Société: Nigerian Railway Corporation
Management: NRC
type trains: T.G.V / METRO (150 km/h)
Premier chef d’État:Abubakar Tafawa Balewa
Puissance coloniale: Royaume Uni


Éthiopie:
Date d'indépendance: jamais colonisé
Exploitant: Ethiopian Railways Corporation
Management: ERC
type trains: TGV (120 km/h)
Premier chef d’État: Mengistu Haile Mariam 
(10 septembre 1987- 21 mai 1991)
Puissance coloniale: :     //




Ghana:
Date d'indépendance: 06 mars 1957
Exploitant: GRC
Management: GRP
type trains: TNG 78km/h
Premier chef d’État: Kwame Nkrumah
Puissance coloniale: Royaume Uni / Allemagne

Kénya:
Date d'indépendance: 12 décembre 1963
Exploitant: Kenya Railways Corporation
Management:Kenyan Railways
type trains: TGV (160 km/h)
Premier chef d’État: Jomo Kenyatta
Puissance coloniale: Royaume Uni






Afrique du Sud:
Date d'indépendance: 31 mai 1910
Exploitant: South African Railways
Management: SAS/SAR
type trains: TGV (170 km/h)
Premier chef d’État: Herbert Gladstone
Puissance coloniale: Royaume Uni



Sénégal:
Date d'indépendance: 04 avril 1960
Exploitants: Dakar-Bamako Ferroviaire,
PTB,
Management: ANCF
type trains:  TER (160 km/h)
Premier chef d’État: Léopold Sédar Senghor
Puissance coloniale: France







Le retard est inquiétant dans les pays d'Afrique noire francophone
BENIN
CONGO


R.D.C










MALI
TOGO
              En observant les cas des pays tels que le Mali, la Guinée, le Niger, le Tchad, la Centrafrique, le Congo, la R.D.C et même le Cameroun qui s'illustre dans la récurrence des désastres ferroviaires, le transport par voie ferrée, on peut le dire, connait un retard remarquable dans les pays d'Afrique noire francophone, notamment dans ceux dont le réseau n'a pas été amélioré depuis les années 2000. La question des infrastructures et du contrôle de ce système de transport apparaît comme l'ultime angle de réflexion dans le but de provoquer la révolution des modes de transports en Afrique noire francophone. Les systèmes gouvernementaux dans leurs politiques diverses seraient donc les seuls à expliquer aux populations les raisons d'un si grand retard, voire les origines d'une léthargie qui tend à s'avérer légendaire. 

CAMEROUN
          Les trains africains sont en fait à l'image de l'esprit des peuples. Une croissance quasi morte, un esprit en pleine torpeur, une conscience muette, une mobilité monotone et indéterminée. On attend encore la libération des pensées et des énergies en Afrique dans le but de favoriser une franche mobilité dans tous les secteurs de développement du continent. A nous l'Afrique, à nous les grands projets!

                                                                 Arnaud BAKELAK