Dans
un village de cruels sourds
Quand
s’arrêta mon parcours
De
ma faible voix aspirante
Je
rêvai de la phrase soupirante
Et
sur les cimes de montagnes maries
Par-dessus
les volcans affranchis
Les
vautours d’un regard trop jaloux
Attendaient
qu’on eût tranché un cou
Je
déployai de ma gorge mon cri
J’appelai
à l’aide de loin et d’ici
Et
bientôt mon souffle s’évanouissait
Quand
sur mes flancs mes bras s’écrasaient
L’amour
avait disparu par ces élans de méprise
Des
regards peignaient la tristesse et la violence
J’ai
cherché dans la nue les traits de ton visage
Et
j’ai paginé à la course le livre de l’espérance
Dans
ce désert fleuri d’angoisse et de mirages
La
douce et chaude brise m’a rappelé ta voix
Trébuchant dans ma course, j’ai revu ta joie
Et
tes yeux princiers et tes lèvres d’impératrice
Et
ta peau de berceuse et tes cheveux bien lisses
Je
t’attendrai dans le brouillard de mon souhait
in l'échappatoire, 2016
ARNAUD BAKELAK
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Faites votre commentaire ici.